Récit de naissance ou confidences d’une Doula

Récit de naissance ou confidences d'une Doula

Nous sommes mardi

Je viens de rentrer d’un atelier de formation sur la parentalité, il est 23h et je me sens épuisée, je me douche et je vais me coucher. Comme tous les soirs depuis presque 3 semaines maintenant je pose mon téléphone sur ma table de nuit sans le mettre en mode avion… je le regarde comme s’il allait me parler ! Et mon cœur saute un battement. Je m’endors.
01h58 mercredi. Le silence de la nuit dans la maison, toute la famille endormie, mon téléphone se met à vibrer. Je m’assois un peu vite et je décroche, « c’est Appoline, je crois que je viens de perdre les eaux »
Mon cœur s’accélère mais j’essaie de ne pas lui montrer. Je sens dans sa voix un mélange d’excitation et de peur et j’essaie de la rassurer : «tu vas bientôt rencontrer ton bébé, je te rejoins, tout va bien, tu as le temps et ton corps sait… » Je lui pose quelques questions, elle n’a pas de contraction ni de douleur, elle se sent bien. Je lui conseille d’appeler la maternité et de prendre une douche tranquillement, d’écouter de la musique qui l’apaise, de faire une méditation, de danser… de faire des choses qui lui font du bien au cœur, au corps et à l’esprit et je lui dis que je prends la route « Je serai là dans 1h00 ».
L’histoire d’Appoline n’appartient qu’à elle, et d’ailleurs nous avons tous notre histoire… mais la finalité est là, ce désir irrépressible de fonder une famille et pour autant pas ou plus l’envie d’attendre un papa éventuel qui ne se présentera peut être jamais et sur lequel elle n’est pas réellement certaine d’avoir envie de compter. Elle fait donc le choix de faire un « bébé toute seule » et de se faire accompagner par une Doula, moi (j’avais envie de l’écrire en majuscule mais j’avais peur que ça fasse trop ;).
Je vis au nord de Bordeaux et Appoline sur le bassin d’Arcachon… 1h00 de route environ nous sépare. Pourquoi alors prendre une Doula si loin me direz-vous ?? Je n’ai pas véritablement la réponse, et Appoline non plus je pense… Une histoire de match, d’échanges, de feeling ou de ressentis je ne sais pas mais quoi qu’il en soit notre duo s’est construit au fil de l’eau durant cette grossesse pour gagner petit à petit en confiance et en complicité, pour préparer ce moment exact, cet appel téléphonique et toutes les prochaines heures qui vont suivre.
02h12 mercredi : Il fait nuit, tout est calme dehors, je monte dans la voiture, waze me dit « arrivée prévue : 03h20 », je préviens Appoline et je pars. C’est mon 1er accompagnement à l’accouchement et mon cœur et mon cerveau le savent… je m’aperçois que mes mains tremblent, tout va très vite en moi et un mélange d’émotions se bouscule ! Joie, impatience, excitation, peurs, angoisses même… des doutes, beaucoup de doutes… Quelle responsabilité ! Vais-je être à la hauteur pour cette maman et son bébé ? Vais-je tenir le coup physiquement et émotionnellement ? Vais-je savoir l’accompagner comme elle le mérite et être sa personne? Finalement cette heure de route me permet de me calmer, de reprendre confiance en moi et de me mettre en réflexion sur pourquoi je fais ce métier et l’opportunité que j’ai en cet instant précis d’être au côté de cette maman qui va bientôt vivre l’expérience la plus transcendante de sa vie…
J’arrive enfin chez elle et le temps est un peu suspendu, l’ambiance surréaliste, on se regarde, on se sourit, on se comprend et on parle peu finalement. Elle me montre les draps humides et vu la faible quantité de liquide je comprends rapidement qu’il y a certainement eu plus fissure que rupture de la poche. Je récupère ses affaires et nous partons pour la maternité d’Arcachon.

Arrivée a la maternité avec ma Doula de Bordeaux

03h53 mercredi

Nous sommes accueillies par une super équipe (je ne sais pas encore alors que je finirai par ne plus les compter, les équipes !) le service est calme, elles sont en pleine forme de nous voir arriver.
Nous sommes installées dans une salle de pré-travail du service naissance. La sage femme, Hélène, se présente à nous et explique à Appoline le test qui va être réalisé maintenant pour confirmer la présence de liquide amniotique.
Appoline part aux toilettes réaliser ce test et je prends le temps de regarder les murs de la pièce, ils sont tapissés de messages et photos bienveillantes : salles et matériels à disposition pour les mamans, importance et nécessité du peau à peau sans intervention les 2 premières heures de vie de bébé (hors urgences médicales évidemment), signes corporels de communication de bébé à maman, etc… je me dis que j’aurais bien aimé passer par une pièce comme ça moi aussi.
Hélène prend le temps de lire et discuter chaque étape du projet de naissance d’Appoline avec elle puis lui propose de l’ausculter avant de réaliser un monitoring. Elle précise qu’elle ne la ré auscultera pas tant qu’Appoline n’en ressentira pas le besoin et je nous sens une fois de plus pleine de gratitude (surprise aussi même si ça ne devrait pas être le cas) pour cette 1ère équipe si bienveillante.
Le test est positif, c’est bien du liquide amniotique mais en toute faible quantité, la poche est fissurée nous sommes donc obligées de rester pour des raisons de sécurité pour bébé mais le travail n’a pas encore commencé, Hélène nous dit alors avec un petit sourire que j’ai du mal à décoder sur le moment: « vous avez choisi le film version longue… »
04h55 mercredi : nous prenons possession de la chambre d’Appoline en service maternité, j’ai droit à un lit d’accompagnant tout neuf et ultra confort (Je suis épatée de l’accueil que l’on me fait dans tous les services…), nous plongeons en direct dans les draps, nous savons que c’est un marathon qui vient de commencer, nous fermons nos yeux pour quelques heures.
08h30 mercredi : Appoline est réveillée par de violentes douleurs ligamentaires mais toujours pas de contraction, une bonne douche chaude, nous déjeunons puis prenons le temps d’échanger sur la journée. Un seul mot d’ordre aujourd’hui et un seul objectif : bouger pour accompagner le déclenchement naturel du travail. Nous avons de la chance, dehors il fait un temps idéal ! Grand ciel bleu azur et 20 degrés prévus sur la journée, le tout dans une ambiance estivale puisque le pôle santé d’Arcachon est positionné au milieu des pins ! Je suis optimiste et pleine d’énergie, je me sens complètement à ma place.
Je ne peux pas vous dire combien de tour de la maternité nous effectuons au cours de cette première partie de la journée, mais j’en ai des ampoules… sans parler du ballon, de la méditation, de la marche dans les couloirs, les escaliers à descendre, à monter ! Nous partageons, nous rions… Nous ne relâchons pas nos efforts ! Puis nous partons déjeuner.
14h00 mercredi : Appoline reçoit sa première perf d’antibiotiques pour protéger bébé … Pas de signe de début de travail « cela peut être encore long » nous dit alors la sage femme de l’équipe d’aujourd’hui, « nous n’interviendrons pas avant les 24 à 36h qui suivent la fissure, le but étant de préserver au maximum un accouchement naturel et spontanée » (je les aime si fort en secret). Un peu déçues toutes les deux, nous repartons en chambre… et je sens qu’Appoline fatigue de ma présence, elle a besoin d’une pause, seule… après tout je la comprends, elle vit seule depuis des années et se retrouve coincée avec moi dans une chambre de 10m2 (même si je peux aisément reconnaitre que ma compagnie est excellente! 😉 )

Et puis j’en ai besoin moi aussi. Nous échangeons, elle a envie de se retrouver seule et j’ai envie de retrouver les miens, nous convenons que je vais rentrer quelques heures me reposer et organiser ma logistique personnelle pour assurer les prochaines heures à suivre. De son côté on prévoit une fin d’après midi relaxation, visualisation et méditation tout en maintenant des tours de couloirs, de la danse et du ballon.
Je quitte la maternité je suis brassée, mêlée de sentiments ambigües qui me travaillent… partagée entre la joie de retrouver ma famille et pouvoir dire bonne nuit à mes amours et la culpabilité de laisser seule Appolline… même si je sais que c’est de cette solitude dont elle a besoin présentement. En fait je ne sais pas à quoi je m’attendais, c’est tellement intense émotionnellement que je m’y perds moi même.

14H jeudi

La nuit a été calme, Appolline me partage qu’elle a rarement aussi bien dormi et je la sens reposée et apaisée. Elle me confie qu’elle a l’impression de ressentir des contractions dans le ventre, nous partons tranquillement au service naissance pour qu’elle réalise un monitoring. Et c’est confirmé ! Ce sont bien des contractions !! Nous sommes euphoriques… pour quelques secondes…
Juliette la sage femme d’aujourd’hui nous fait gentiment redescendre, « le travail démarre tout juste et tout tranquillement, vous avez le temps… » C’est l’ascenseur émotionnel… petit coup de mou pour toutes les deux, je la regarde et je lui dis « tu n’as jamais été aussi proche de rencontrer ton bébé !! »
Alors on se remobilise et on repart marcher, nous sommes remotivées à bloc ! Deux tours de maternité et je sens qu’Appolline fatigue déjà, les contractions semblent de plus en plus intenses et rapprochées, elle a du mal à marcher. Je la sens inquiète, une de ses principales préoccupations est la gestion de la douleur, elle ne pense pas pouvoir la gérer. Nous en avons parlé de nombreuses fois, nous nous sommes préparées, je l’encourage dans son projet : elle souhaite tenir au maximum sans intervention mais ne s’acharnera pas non plus dans la douleur, elle prendra la péridurale si besoin et je la soutiendrai.
18H00 jeudi : Appolline demande à être examinée, elle est dilatée à 1, « le travail a bien commencé !! » Nous nous regardons et sommes littéralement « JOIE », aucune autre annonce à cet instant précis n’aurait pu nous procurer plus de bonheur à toutes les deux… Mais (arff et oui il y a encore un mais !) mais le dernier monitoring montre qu’à ce stade là du travail elle a vraiment bcp de contractions, trop de contractions… en gros 1 sur 2 ne sont pas des contractions de travail. Appolline verbalise qu’elle est déjà à 6 sur son échelle de la douleur, ça la fatigue bcp, elle se met à pleurer, elle s’énerve et s’agace « je n’y arriverai pas ! ».
A ce moment là je me sens impuissante. Je suis à l’apogée de mon rôle et je ne sais plus. Depuis plusieurs heures, je masse, je parle, je ris, je danse, je chante, je me tais, je médite avec elle, pour elle. Je suis tantôt là, très présente et tantôt aussi invisible et discrète que je peux… J’observe, je scrute, je regarde, je réfléchis, je cache aussi… je cache le « moi », j’essaie de m’effacer le plus possible pour l’accompagner au mieux elle mais je sais que je ne dois pas m’oublier non plus pour lui donner le meilleur de moi… alors maintenant ? Je fais quoi ?
19 :00 jeudi : Je vais voir l’équipe médicale et j’insiste un peu, cela fait maintenant 36h que nous déambulons entre leurs murs et à priori il nous reste encore quelques heures à tenir. On échange quelques minutes et ils nous autorisent enfin l’accès à la salle naissance. Grand soulagement pour Appoline qui plonge directement dans l’eau chaude de la piscine et se sent immédiatement soulagée… vous l’imaginez bien, je le suis moi aussi. Pour la première fois depuis des heures je la sens mieux, elle me dit qu’elle a envie de manger un peu et on partage quelques fruits secs et quelques douceurs : des dattes, des amandes, du raisin… elle fait quelques étirements, toujours dans l’eau et nous nous installons confortablement pour écouter une des playlists qu’elle a préparé depuis quelques semaines, mot d’ordre maintenant : repos.
23h00 : jeudi : L’eau n’y fait plus rien, la douleur est installée et chaque contraction est attendue avec angoisse. Appolline me demande de regarder si je vois la ligne de dilatation au bas de son dos, je retiens mon souffle avant de lui répondre avec le plus de douceur possible que « non, je ne vois rien du tout »… Elle pleure, je la prends dans mes bras et mes yeux se remplissent de larmes, j’ai tellement envie de pleurer avec elle… A sa demande je sollicite l’équipe de nuit pour qu’elles viennent l’examiner mais la nuit est chargée et les naissances se succèdent dans les salles autour de nous, (vous l’aurez imaginé ça ne l’aide pas du tout non plus sur le moment).
23h45 jeudi : Anne Lise la sage femme de nuit arrive enfin à trouver quelques minutes pour Appolline, elles échangent quelques mots puis elle l’examine avec beaucoup de bienveillance et de douceur, mais rien n’atténuera l’information à venir : « ça ne va pas être facile à entendre mais le travail n’a pas avancé, vous êtes toujours dilatée à 1 »
Elle nous laisse seules quelques minutes pour digérer l’information… je la perds. Je sens un mélange de colère et d’abandon, de frustration et de démotivation. Je suis là, avec elle, et j’aimerai tant avoir une baguette magique… mais je n’en ai pas. Appoline me demande d’aller les prévenir qu’elle souhaite la péridurale maintenant, je m’exécute.
00 :35 vendredi : Appolline s’endort d’épuisement en salle naissance après quelques minutes de péri. Sous les conseils d’Anne Lise, je pars en chambre fermer les yeux également, elle m’appellera dès qu’Appolline sera réveillée. Je suis dans un tel état de nerfs que j’ai l’impression que je n’arriverai jamais à dormir et pourtant je m’écroule immédiatement dans ce petit lit si peu confortable. Je sombre dans un sommeil perturbé et plein de rêves étranges.

05h00 vendredi

Je suis de nouveau auprès d’Appolline pour un nouvel examen, elle ne souffre plus autant mais sens toujours fortement chaque contraction. La péridurale est très peu dosée et Appolline n’a pas rappuyé sur la pompe, nous retenons notre souffle… nous attendons le verdict… et vue le sourire d’Anne Lise je sais que c’est une bonne nouvelle ! « Dilatation complète ! »
Vous avez envie de sauter de joie avec moi je le sens !! Attendez un peu… 😉 nous y sommes presque, mais pas tout à fait encore… Anne Lise nous informe qu’à la prochaine contraction elle va tester l’efficacité de la poussée d’Appoline. Elle nous explique : « une fois installée pour faire naitre bébé, il faut qu’il soit sorti en maximum 30 minutes sinon nous devons appeler l’obstétricien… et vous n’avez pas fait tout ce chemin Appolline pour terminer en césarienne, vous pouvez le faire et vous allez le faire!! » (Je vous ai dit que je les aime ??). Il peut y avoir jusqu’à 3 tentatives espacées chacune d’une heure pour être certaine que les poussées seront réellement efficaces et évidemment sans surprise… nous allons au bout des 3h !
08h10 vendredi : Anne lise vient nous dire au revoir et arrive avec Julie, la nouvelle sage femme de l’équipe de jour… Nous sommes toutes un peu déçues de ne pas terminer ce périple ensemble mais elle nous laisse entre d’excellentes mains une fois de plus.
Julie appelle son aide puéricultrice et nous dit en direct « allez c’est parti on s’installe ». La pièce devient immédiatement électrique, le moment que l’on attend maintenant depuis presque 56h… je regarde Appolline et je la sens ultra concentrée, en mode guerrière amazone, prête. C’est complètement surréaliste. Elle essaie de s’installer sur le coté mais ne se sent pas confortable, c’est donc en position gynécologique que naitra ce bébé. Julie me propose de baisser le champ pour que je puisse participer en pleine conscience à cet enfantement ! Evidemment j’accepte ! Quelle chance!
Une nouvelle contraction arrive et c’est parti pour la 1ère poussée. Ma main droite maintien la nuque d’Appolline et fait tension sur ma main gauche qui maintient sa jambe en pression. Sa poussée est excellente, tout son visage transpire l’intensité et la puissance de son corps et nous voyons immédiatement le crâne de bébé faire son apparition. J’ai regardé tellement de vidéo de naissance que je ne les compte plus mais ce qu’il se passe en cet instant précis ce que je vis et la magie dont je suis le témoin ce matin, efface en un instant toute la fatigue et la charge que nous venons de traverser ces dernières heures. La tête complète de bébé sort sur la 2ème poussée et je n’ai plus de mots, je regarde Appolline, je lui caresse le front et je le vois dans ses yeux elle le sait, sur la prochaine poussée elle va rencontrer son bébé.
08h28 mercredi : En 3 poussées et en moins de 20 minutes, nous faisons la connaissance d’une petite merveille absolument parfaite. Pour des raisons évidentes de discrétion je ne vous communique pas son prénom mais je peux vous dire qu’il est aussi doux et solaire que son arrivée précieuse dans le monde des vivants.
Tout de suite positionnée en peau à peau avec maman, l’équipe laisse le soin à bébé de trouver par lui-même le sein de sa maman, chose qu’elle fera en moins de 10 minutes ! Impressionnant à observer… Aucun soin ni test ne lui est fait dans les 2 premières heures et je les quitterai d’ailleurs toutes les 2 un peu plus tard sans connaitre son poids ni sa taille, c’est juste parfait.
2 minutes après l’accouchement j’ai l’honneur de couper le cordon ombilical, je ne m’y attendais pas je tremble un peu… Appolline termine par une délivrance très rapide de son placenta, il est 08h32.
Ceux qui me connaissent le savent, je suis complètement passionnée par cet organe magique et éphémère tellement puissant, placenta que l’on appelle également le jumeau. Alors quand Julie me propose de venir vérifier avec elle l’état de celui d’Appolline je suis littéralement ma fille de 6 ans à qui l’on propose un voyage a Disney !!! Elle prend le temps de me le montrer sous tous les angles, de me l’expliquer et de me le faire comprendre, je suis fan et encore une fois tellement reconnaissante!!

Doula Bordeaux

Je me suis souvent demandée  comment terminer ce récit, comment clôturer ces 56h suspendues qui ont évidemment fondamentalement construit, ou plutôt déconstruit la vision de ma pratique et l’intensité de ce que nous pouvons vivre dans nos milles facettes de Doula… “Une femme qui aide une femme” et cette opportunité qui m’a été offerte d’accompagner cette maman et son bébé m’ont permis de me connaitre un peu plus moi même et je me dis que finalement, je n’ai pas besoin de le clôturer ce récit… finalement c’est peut être juste un nouveau livre que je viens d’ouvrir et que j’ai simplement envie de continuer à écrire, comme ça… pour toutes les femmes, pour elles, pour moi.

A propos de l’auteur

Marie-Laure ORCA est Doula à Bordeaux et en Gironde. Elle se déplace à domicile ou vous accueille à son cabinet au Pian Médoc.

Comments
  • Cette conclusion vient de me mettre les poils…
    Et de me mettre en joie, à l’idée de bientôt te lire encore et encore ❤️

    Bravo Doula de rêve ✨🌺🌱😍🌱🌺✨

  • Tu as fait ce récit avec toute la bienveillance, le respect et la passion qui te représentent… je suis ravie d’avoir pris le temps de te lire ! Je me suis régalée et surtout merci, de m’avoir permis à travers ton récit, de me replonger, dans cette magnifique expérience et le plus beau cadeau que la vie m’a donné… la Naissance de mes Amours !
    Je te souhaite le meilleur sur ce magnifique chemin des ” DOULA ” ….

  • Marie Laure , c’est avec beaucoup d’émotion que je viens de lire le récit de ta première expérience.
    Un véritable “baptême du feu”: tu as tout donné de toi-même, sans retenue !
    Comme j’aurai aimé être accompagnée par une Doula aussi bienveillante lors de la naissance de mes enfants…
    Appoline a eu une chance inouïe!
    Tu as choisi un métier extraordinaire, mais …n’oublie pas de te protéger…
    Je suis sûre que nombreuses seront les futures mamans à te vouloir auprès d’elles dans ces merveilleux moments
    j’attends les prochains récits avec impatience

  • Un très beau récit, chargé en émotions…
    Tu as su, à travers les mots, nous faire partager cette merveilleuse expérience…

  • Bravo ma fille. C’est remarquablement commenté. Sacré expérience…je ne m’étendrai pas davantage….bisous.

  • Quelle expérience !!! Bravo à toutes les 3 maman bébé et doula, beaucoup d’émotion forte à gérer pour chacune. Je suis fière de toi autant que l’aurait été tes mamies 😉 gros bisous maman

  • Et bien voilà ma Marie, je pleure de joie pour cette maman & cet être de lumière à qui je souhaite la bienvenue sur Terre mais je pleure aussi de joie pour Toi (avec une majuscule :), pour le chemin que tu as parcouru et que j’ai pu observer d’un œil toujours confiant et rempli d’amour. Je t’aime. Sophie

  • Quelle aventure, aussi bien pour la maman et son bébé mais aussi pour la doula. Donner tout ce que tu as de meilleur pour la soutenir, l’encourager, la réconforter, malgré tant de difficultés. Bravo à toutes les deux et merci pour ce récit. Le monde a vraiment besoin des doulas <3

  • Quel plaisir de te lire. Beaucoup d’émotion.. j’ai dévoré ton récit… Bravo pour cette magnifique aventure. 🥰

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